Personnage(s) : 5 femmes
Durée : variable selon le nombre de textes joués
Création :
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par la Compagnie La Passante (Toulouse) – coproduction Festival Namur en Mai
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à Namur
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le 1er mai 2008
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avec Lile Cargueray, Valérie Surdey, Laure Bronkart, Amandine Carlier, Anne-Catherine Regniers
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mise en scène de Marcabrune Villa
Résumé :
Sous l’intimité d’un grand parapluie, d’énigmatiques dames en noir offrent une passe théâtrale au spectateur. Avec, pour seul décor, un visage dans l'ombre, la dame entame son récit. Elle murmure, parle d’amour, de mort ou d’autres choses apparemment sans importance. Elle convoque les fantasmes de son vis-à-vis, se joue de lui et jette le trouble.
Ce texte écrit pour le théâtre de rue peut aussi se jouer au théâtre à l'italienne.
Extrait :
Ma mère m'a toujours trouvée grosse.
Mais elle m'aimait comme ça. Elle me sur-nourrissait, afin que je ne perde pas ce qui faisait qu'elle m'aimait.
Il vaut mieux trop que trop peu. Elle disait ça, ma mère.
[...]
Ma mère me demandait souvent si je l'aimais.
Oui.
Je disais oui à ma mère.
Elle me demandait : Oui comment ?
Oui, je disais.
Elle disait : C'est pas beaucoup.
Je n'avais pas envie de dire plus.
[...]
Aujourd'hui, maman est morte. Et j'ai beaucoup de mots à peser.
Je vous en mets combien ?
Presse :
S'appuyant sur la force de textes courts évoquant l'amour, la joie, la solitude ou la mort, Marcabrune Villa et ses complices réussissent là l'un des plus beaux spectacles de rue de ces dernières années, à la fois simple et généreux.
Thierry Voisin, Télérama
